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Le phénomène de l’imposteur : et si on brisait le cycle ?

Le phénomène de l’imposteur : et si on brisait le cycle ?

Vous est-il déjà arrivé de sentir que vous n’étiez pas à votre place? Ou bien même que les gens autour de vous vous percevaient comme étant compétent alors que vous étiez convaincu de foncer droit dans un mur? En vérité, il pourrait s’agir du phénomène de l’imposteur (PI), mais rassurez-vous! Si c’est le cas, vous n’êtes pas les seuls! En fait, on estime qu’environ 70 % des gens vivront un jour ou l’autre ce phénomène à différents degrés, et seulement 20 % d’entre eux l’expérimenteraient de manière constante dans plusieurs sphères de leur vie. Ces derniers pourraient éventuellement être plus disposés à développer différents problèmes de santé mentale, comme les troubles anxieux ou dépressifs, d’où l’importance de le reconnaître et de trouver des solutions concrètes pour le prévenir et y remédier.

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Le phénomène de l’imposteur : et si on brisait le cycle ?

Vous est-il déjà arrivé de sentir que vous n’étiez pas à votre place? Ou bien même que les gens autour de vous vous percevaient comme étant compétent alors que vous étiez convaincu de foncer droit dans un mur? En vérité, il pourrait s’agir du phénomène de l’imposteur (PI), mais rassurez-vous! Si c’est le cas, vous n’êtes pas les seuls! En fait, on estime qu’environ 70 % des gens vivront un jour ou l’autre ce phénomène à différents degrés, et seulement 20 % d’entre eux l’expérimenteraient de manière constante dans plusieurs sphères de leur vie. Ces derniers pourraient éventuellement être plus disposés à développer différents problèmes de santé mentale, comme les troubles anxieux ou dépressifs, d’où l’importance de le reconnaître et de trouver des solutions concrètes pour le prévenir et y remédier.

Le phénomène de l’imposteur : qu’est-ce que c’est ?

Bien que plusieurs le connaissent sous le nom de « syndrome de l’imposteur » et que la majorité des gens en feront l’expérience un jour, il est plutôt préférable d’employer l’expression « phénomène de l’imposteur » pour le décrire afin de supprimer la connotation pathologique lié au terme « syndrome ». Cela étant dit, qu’est-ce que le phénomène de l’imposteur exactement?

On définit ce phénomène comme étant une expérience dans laquelle une personne est incapable d’attribuer ses succès à ses propres habiletés et caractéristiques personnelles et d’accepter toute forme de reconnaissance tout en étant, en plus, convaincue de tromper les gens autour d’elle. Ainsi, le PI peut être reconnu selon trois indices centraux, soit :

  • l’attribution de ses réussites à des facteurs externes, comme la chance;
  • une impression d’être incompétent, et ce malgré des signes objectifs de réussite;
  • une peur d’être « démasqué » par autrui à tout moment.

Il est important de noter que ce phénomène ne survient pas parce ce qu’il y a un manque réel d’habiletés ou de compétences, mais bien parce que la personne ne croit pas les posséder.

Bien que les chercheurs croyaient aux premiers abords que ce phénomène s’avérait être une disposition innée et stable tout au long de la vie d’un individu, il s’agirait d’une expérience circonstancielle, ce qui est une bonne nouvelle! Ainsi, vous pourriez faire l’expérience de ce phénomène au travail sans nécessairement le vivre simultanément dans toutes les sphères de votre vie. Vous aurez donc compris que le PI peut s’immiscer dans une ou plusieurs parties de votre vie. D’ailleurs, les sphères professionnelle, sportive, scolaire, familiale et relationnelle sont les plus souvent touchées. Bien que cet état soit modifiable, il est utile de comprendre l’origine de cette expérience déplaisante et les éléments qui peuvent y mener afin d’éventuellement identifier des stratégies permettant d’y faire face.

Quelles sont les causes et les populations plus à risque de l’expérimenter?

Plusieurs facteurs de risque peuvent conduire à des manifestations du PI. Souvent, ces derniers sont liés au désir de performance et interagissent entre eux pour former un cercle vicieux qui ne demande qu’à être repéré pour être brisé. En voici quelques exemples :

  • Des attentes élevées envers soi-même;
  • Un faible sentiment d’autoefficacité, c’est-à-dire la croyance que nous avons d’être apte à accomplir une tâche;
  • Une faible estime de soi et un manque de confiance en soi;
  • L’appréhension d’une catastrophe imminente;
  • Des traits perfectionnistes;
  • Des tendances au stress et à l’anxiété;
  • La peur de l’évaluation et de l’échec;
  • Un statut social prestigieux et de grands accomplissements au sein de la famille.

Certaines populations seraient également plus à risque d’expérimenter le PI :

  • Les gens issus de minorités ethniques et culturelles;
  • Les étudiants inscrits dans des domaines d’études contingentés tels la médecine et la psychologie;
  • Les étudiants aux cycles supérieurs universitaires;
  • Les femmes, bien que les hommes puissent le vivre également.

Finalement, voici quelques situations à risque de faire émerger chez vous le PI au travail :

  • Être en transition de carrière;
  • Rencontrer et travailler avec des hauts dirigeants;
  • Composer avec des collègues plus expérimentés que soi;
  • Exécuter un travail ou une tâche dans un domaine autre que sa formation initiale;
  • Obtenir une promotion et/ou un poste convoité;
  • Être au sommet de la hiérarchie, où vos actions sont visibles et influencent directement les autres;
  • Entrer sur le marché du travail.

Notez que ce ne sont que des exemples et qu’il est possible d’expérimenter le phénomène de l’imposteur peu importe votre âge, votre genre, votre sexe, votre origine culturelle et plusieurs autres caractéristiques qui vous sont propres. Parions néanmoins que plusieurs d’entre-nous pouvons nous reconnaître dans l’un ou plusieurs de ces éléments!

Comment le repérer ?

Plusieurs manifestations de ce phénomène peuvent émerger chez les gens qui l’expérimentent. Les pensées, les émotions et les comportements sont non seulement les éléments qui permettent de reconnaître la présence du PI, mais également les facteurs sur lesquels vous pouvez avoir du contrôle pour procéder activement à un changement et parvenir à diminuer cette impression d’imposture. Voyons maintenant les indices qui pourraient vous permettre de déceler ce phénomène chez vous ou chez autrui.

Les pensées et les émotions qui pourraient vous habiter en présence du PI :

Sur le plan personnel, des signes internes, qui sont en grande partie détectables par la personne qui vit le PI, peuvent apparaître. Ainsi, cette dernière pourrait :

  • S’inquiéter de manière démesurée par rapport à l’opinion que les autres ont d’elle;
  • Se trouver inférieure aux autres lorsqu’elle se compare à autrui;
  • Avoir de fortes tendances à la rumination, aux pensées négatives et à un discours interne négatif basés sur le doute qu’ils entretiennent à propos de leurs compétences et de leur capacité à accomplir des tâches. Par exemple, se dire « Jamais je n’y arriverai! » ou bien même « Je n’aurais jamais dû obtenir ce poste! » ;
  • Avoir la certitude de ne pas être à la hauteur ainsi qu’une impression de ne jamais accomplir ses buts et ses objectifs;
  • Ne pas se sentir soi-même et/ou avoir l’impression de porter un masque;
  • Entretenir une peur d’échouer, mais également une peur de réussir qui, toutes deux, mèneront à des comportements visibles par l’individu expérimentant le PI et les gens qui le côtoient.

Les comportements et manifestations visibles du PI :

D’autres manifestations, cette fois sur le plan comportemental, peuvent être remarquées par l’individu en question et son entourage. Voici quelques exemples comportementaux typiques du PI :

  • La modestie extrême que projettent ces personnes peuvent les amener à éprouver de la difficulté à percevoir leurs compétences et à rejeter les compliments qui leur sont faits.
  • Étant donné qu’elles accordent plus d’importance aux résultats qu’aux processus, il n’est pas rare de voir ces personnes éprouver de la difficulté à collaborer avec leurs collègues.
  • Afin de conserver et de protéger leur estime, ces individus tendent à chercher l’approbation des autres.
  • On peut entendre dans leur discours une autodépréciation volontaire et une redirection de l’attribution de leurs réussites vers autrui ou sur des facteurs qui ne leur appartiennent pas.
  • Ces personnes peuvent adopter de nombreux comportements auto-handicapants comme procrastiner, consommer des substances illicites ou se priver de sommeil.
  • Elles peuvent adopter des comportements totalement opposés comme se surpréparer et même développer une dépendance au travail, fréquemment connue sous le nom de workaholisme.
  • En guise de réflexe, elles éviteront les situations, les rôles et les responsabilités qui les mettront en premier plan, devenant ainsi moins sujettes à vivre des échecs ou des réussites et à être confrontées à l’évaluation et aux jugements des autres.

Ces comportements auront bien évidemment des impacts sur le rendement de l’individu ce qui affectera son organisation. En effet, on peut noter une diminution du rendement, de la créativité et de la productivité personnels et organisationnels.

L’histoire d’Anne

Pour vous aider à assimiler les informations qui vous ont été présentées jusqu’à maintenant, imaginez une jeune femme, Anne, qui rejoint votre organisation, qui monte rapidement les échelons de votre entreprise et qui doit présenter ses idées devant vous et vos collègues beaucoup plus expérimentés qu’elle. Ayant des tendances perfectionnistes et des standards très élevés quant à sa réussite, elle travaille sans relâche sa présentation et en vient à la conclusion qu’elle n’y parviendra pas. Le jour J arrive et, au fur et à mesure qu’elle présente, elle a l’impression de marcher sur des œufs. Elle sent qu’elle n’est ni à sa place ni digne de son poste. Pourtant, vous et vos collègues l’applaudissez et la félicitez lorsqu’elle quitte la pièce. Elle se dit qu’elle l’a échappé belle – cette fois-ci ! – et commence déjà à stresser pour la prochaine fois en craignant ne pas être à la hauteur. Étant si préoccupée par son rendement futur, vous voyez qu’elle participe encore moins qu’avant aux réunions d’équipe et qu’elle ne parle presque jamais.

Phénomène de l’imposteur au travail : comment briser ce cycle ?

Les mesures personnelles :

Sur le plan individuel, plusieurs démarches peuvent être entreprises par un individu qui se sent imposteur pour l’aider à limiter l’expérience de ce phénomène. Il pourrait notamment :

  • Tenter de comprendre d’où vient cette tendance à douter de soi;
  • Éviter de répéter certains patterns qui ne font qu’amplifier des émotions et des pensées négatives par rapport à soi, comme se juger d’avoir commis une erreur sans grandes conséquences;
  • Changer ses pensées négatives et son discours interne pour des paroles bienveillantes envers soi, surtout dans les moments où les standards attendus sont élevés;
  • Pratiquer certaines activités de pleine conscience comme la méditation pour mieux gérer ses inquiétudes et ses appréhensions en le redirigeant vers le moment présent;
  • S’évaluer objectivement en regardant les faits réels et non uniquement en se basant sur ses impressions afin d’avoir une meilleure appréciation de ses compétences et de ses habiletés;
  • Tenir un journal personnel pour cumuler ses accomplissements et valoriser son développement personnel et professionnel.

La relation avec la personne supérieure immédiate :

Ensuite, des solutions pourraient être mises de l’avant auprès des personnes supérieures immédiates de votre organisation. Sachant que la relation employé(e)-personne supérieure immédiate est l’un des facteurs qui influent le plus sur l’appréciation d’un emploi, cette dernière se doit d’être bien développée afin de favoriser la confiance et la communication entre les deux partis. Voici quelques exemples pour optimiser cette relation :

  • Donner couramment du feedback constructif à ses employés;
  • Établir un cadre clair et précis sur le travail à accomplir;
  • Définir clairement les attentes envers ses employés;
  • Faire un suivi et être présent pour accompagner ses employés en cas de difficultés ou de tâches colossales;
  • Miser sur l’habilitation – soit l’empowerment – pour donner davantage de latitude et de responsabilités à ses employés afin d’augmenter leur motivation et leur permettre de vivre des expériences de réussite.

Les mesures efficaces de soutien organisationnel :

Finalement, les éléments suivants peuvent être implantés au sein d’une organisation afin de limiter la présence du PI au sein de votre entreprise :

  • Tenir des réunions hebdomadaires afin d’assurer un suivi serré des accomplissement réalisés à ce jour, des priorités à venir et des difficultés rencontrées;
  • Implanter des programmes de formations sur le stress et le phénomène de l’imposteur aux personnes supérieures immédiates le désirant pour permettre une meilleure prévention et une reconnaissance accrue de cette problématique;
  • Proposer des formations sur la communication et sur le feedback aux personnes supérieures immédiates pour améliorer leurs relations avec leurs employé(e)s;
  • Avoir des processus de recrutement et de sélection du personnel axés sur les tâches et les responsabilités réelles du poste à combler plutôt que sur les compétences recherchées afin de minimiser la crainte de ne pas être à la hauteur;
  • Offrir un programme de mentorat pour les nouveaux employés afin de leur permettre de poser des questions et de s’acclimater à leur nouvel environnement;
  • Indiquer un temps approximatif nécessaire à l’accomplissement de chacune des tâches pour réduire les tendances perfectionnistes;
  • Procéder à un changement de mentalité au sein de votre organisation en passant d’une culture de performance à une culture d’apprentissages;
  • Présenter aux nouveaux employés et aux nouveaux gestionnaires le processus d’apprentissage normalement requis pour acquérir toutes les connaissances et savoir-faire pour un poste en insistant sur le temps nécessaire pour en faire l’acquisition.

Bonne réflexion!

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Références

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